Introduction :

La méditation. Ce moment de pause est une invitation à voir les tourments de la vie, sa souffrance, sa douleur avec plus de sérénité, de confiance en ses ressources internes.

Dans son livre : « au cœur de la tourmente, la pleine conscience », J. Kabat-Zinn définit la pleine conscience comme « un état de conscience qui résulte du fait de porter attention, intentionnellement, au moment présent, sans juger, sur l’expérience qui se déploie moment après moment ».

Ce « sans jugement » permet de s’autoriser à ressentir de la tristesse, de l’inquiétude, de la colère…en acceptant de reconnaître les émotions pour ce qu’elles sont, ce qu’elles produisent en nous, physiquement et mentalement : que ce soit agréable ou désagréable. Accepter une pensée, en la laissant passer, c’est une façon de comprendre que « je ne suis pas cette pensée » Cette prise de conscience évite certaines réactions automatiques inappropriées liées au stress.

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Qu’est-ce que la Méditation :

Depuis quelques décennies, nous notons dans notre société occidentale, un véritable engouement pour la Méditation de Pleine Conscience (MPC), encore évoquée sous le terme de Mindfulness. Notre société va de plus en plus vite, chacun de nous est sans arrêt mobilisé, happé par de nombreuses sollicitations. La méditation devient alors une source d’apaisement, de ralentissement, de retour au réel, aux sensations… Méditer c’est accepter d’arrêter cette course effrénée vers l’efficience pour vivre pleinement ce qu’il y a à vivre. Ce n’est pas dormir, c’est au contraire un état d’éveil.

En m’appuyant sur mon expérience de plusieurs années de pratique personnelle, je dirais que la Mindfulness est une invitation à être pleinement là, présent, connecté à l’expérience de l’instant…comme une manière d’être, à l’expérience, à soi, aux autres, au monde. C’est pourquoi j’aime utiliser l’expression « pleine présence » ou « claire conscience ».

Certains pensent que la Mindfulness coupe du monde le méditant, bien au contraire, elle lui permet de voir clairement les éléments qui existent à l’intérieur et autour de lui, que ce soit ses sensations corporelles, les émotions éprouvées, les pensées que ces éléments suscitent, mais aussi la nature, les relations humaines… Elle lui permet de développer un espace de lucidité et de liberté concernant le choix de ses comportements. Le méditant après quelques semaines, quelques mois, voire années de pratique, affine sa capacité à éprouver corporellement et émotionnellement les évènements de la vie sans pour autant réagir automatiquement. Parce qu’il a compris que quoi qu’il arrive, « tout est là » simplement, dans l’impermanence de la vie.

Méditer, c’est ne rien attendre, ne pas vouloir se relaxer, ne pas vouloir diminuer sa douleur… En effet, le désir de vouloir tel résultat provoque une tension qui devient un obstacle à la pleine présence.

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Une ouverture vers les soins :

C’est en 1979 que Jon Kabat-Zinn, Docteur en biologie moléculaire et professeur de médecine à l’université du Massachusetts a proposé une forme laïque de MEDITATION : la Méditation de Pleine Conscience. Grâce à cette forme laïque, il a été possible de proposer la MPC dans le monde des soins et d’en évaluer les effets, notamment sur la gestion du stress.

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Ce que disent les neurosciences :

La médecine intégrative (appelée aujourd’hui « santé intégrative » ) reconnaît une place aux pratiques psychocorporelles telles que la Méditation.

Si la MPC a pu rejoindre le monde des soins, c’est grâce à la Recherche Scientifique.

L’Imagerie par Résonnance Magnétique (IRM) est un outil de choix pour étudier le fonctionnement du cerveau. En effet, cette technique renseigne sur les différentes régions du cerveau activées et met en évidence l’efficacité de certaines pratiques psychocorporelles comme la méditation, sur la tolérance à la douleur et sa composante émotionnelle, sur la capacité à réduire les pensées intrusives négatives pour augmenter la capacité à trouver des solutions…

En synthèse, il est reconnu que la Mindfulness favorise notamment :

• La réduction de l’impact du stress
• La réduction de l’impact psychologique de la douleur lors de l’évolution des pathologies organiques chroniques, menaçantes
• L’amélioration de la qualité de vie chez les adultes atteints de maladies chroniques
• La prévention des rechutes de dépression majeures et la diminution des symptômes anxieux
• L’amélioration du contrôle des impulsions lors d’addictions

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La méditation de pleine conscience ce n’est pas :

• Une profonde réflexion
• Une façon de faire le vide dans sa tête
• Une démarche religieuse
• Une forme de relaxation ou de sophrologie ou d’hypnose (on se laisse être, tel quel, on ne cherche pas à atteindre quoi que ce soit, on ne s’absorbe pas dans un imaginaire. C’est une manière d’être à soi, à ce qui nous entoure).

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      Marie-Thé HERBODEAU (praticienne en Mindfulness formée à l’IFTBM :  Mindfulfrance)

Méditation de Pleine Conscience

Que ce soit en groupe ou en individuel, les séances proposées sont laïques et ouvertes à tous.

Programmes

Les programmes permettent de développer l’autonomie pour prendre soin de soi et faire face au stress.

La pratique en groupe apporte un soutien mutuel et le partage d’expériences.

Il permet de maintenir l’engagement pour une pratique quotidienne. L’apprentissage de la méditation est progressif, il s’appuie sur l’expérience de la pleine conscience, des sensations, des émotions, des pensées…

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Si vous souhaitez découvrir la méditation ou offrir une carte cadeau.